Enquête ISC 2023 Spectaculaire remontada de Case IH

En valeur absolue, John Dere prend la tête des notes de l’enquête ISC menée annuellement par le Sedima, le syndicat des distributeurs de machines agricoles, sur la relation entre les distributeurs et leur marque. Il est suivi par Claas et Case IH. Dans l’analyse toutefois, il devient délicat de comparer les notations attribuées par chaque distributeur à son tractoriste principal. Ces dernières années, les réseaux de distribution sont en effet devenus extrêmement hétérogènes et les attentes des établissements peuvent avoir divergé. D’un côté, des constructeurs tels que John Deere, CNH Industrial ou Agco s’appuient sur des entreprises de distribution diversifiées et de grande taille. De l’autre, des acteurs tels que SDF, Kubota ou Argo font appel à des structures plus modestes. Aussi, plutôt que de juger les marques entre elles, il devient plus pertinent de quantifier lesquelles s’améliorent ou se dégradent dans leurs relations avec leurs partenaires. Selon ce critère, c’est Case IH qui l’emporte haut la main cette année avec 2 point de mieux que l’an dernier et une brillante remontée de la 9e à la troisième place. À ses côtés, New Holland se tient également bien avec un gain de 1,7 points et l’arrivée à la quatrième place. En revanche, Fendt, Massey Ferguson et Kubota voient leurs notes se dégrader. 57 % des concessionnaires adhérents au Sedima ont participé à cette enquête conduite entre avril et mai 2023 en même temps que plusieurs autres menées dans les principaux pays européens. Chacune d’entre elles portait sur les mêmes 61 questions. Les distributeurs français se sont montrés plus généreux cette année puisque leur moyenne générale gagne 0,3 points à 11,2/20. Ils se font également davantage critiques avec des écarts allant de 9, à 12,4 contre 11,7 à 12,9 pour l’ensemble de l’Europe. Signe des difficultés auxquelles se trouvent confrontés les concessionnaires dans un contexte de stocks en augmentation et de hausse des taux d’intérêt, leur notes portées sur les offres de financement ont été particulièrement sévères. Alors qu’il y a 18 ans, lors de la première enquête, certains constructeurs avaient pu se déclarer méfiants voire agacés par cette initiative, désormais, ils ont compris comment ils pouvaient valoriser ses enseignements. C’est pour cette raison qu’à la demande de certains d’entre eux, elle va s’ouvrir dans ses prochaines éditions aux matériels d’accompagnement et d’espaces verts ainsi qu’aux automoteurs.

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